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Direction éditoriale et artistique

 

Mon vrai métier est d'être éditrice, en free-lance. Au sens où je conçois des collections de livres qui correspondent aux attentes de mes clients, qui sont diverses maisons d'édition. J'ai l'habitude de réunir des équipes d'auteurs, de photographes et de graphistes. Parmi eux, il arrive que je me choisisse moi-même, notamment quand il faut lancer une collection et donc donner le ton, mais il s'agit de casquettes différentes. Je porte aussi parfois celle de graphiste, parce que j'ai appris à manipuler les outils (Photoshop et Indesign) afin d'aller au plus près, graphiquement, de l'image que je souhaitais donner au projet éditorial.

collection Tout faire soi-même
 

Nouveauté 2017 : un gros volume de 224 pages mêlant cuisine, cosmétique, bricolage et déco autour du fantasme d'autonomie pour les Robinson des villes. Il donne lieu par la suite à une déclinaison de volumes thématiques plus courts, aux éditions Tana. Pour être fidèle au titre, dans ce premier livre, j'ai tout fait moi-même : les objets, les textes, les photos et la maquette. Par la suite, j'ai fait appel à Fanny Fardoit pour m'aider sur les cosmétiques.

 

Titres parus

• Tout faire soi-même

• Tout faire soi-même - cuisine

• Tout faire soi-même - cosmétiques

• Tout faire soi-même - produits d'entretien

• Tout faire soi-même - remèdes

• Tout faire soi-même - goûters et petits déjeuners

• Tout faire soi-même - bien-être

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A suivre…

EDITION

ci-dessous

collection Comment épater
 

Début 2014, j'ai initié une collection qui rentre dans la catégorie "loisirs créatifs" – même si cette expression sonne bizarrement faux à mes oreilles. Inspirée de l'esthétique scandinave (fonds flous, épurés et clairs, typos fines, dessins au trait, camaïeu doux), elle s'extrait des codes habituels des livres destinés aux enfants (couleurs pétantes, personnages aux yeux énormes, humour pouët-pouët) pour leur proposer une autre poésie visuelle. J'ai réalisé la création graphique (excepté la couverture), les créations d'objets, les textes, le stylisme, les photos et la mise en pages, sauf pour le titre sur le chat, réalisé par Laure Chapalain. En 2018, la collection est toujours bien vivante.

 

Titres déjà parus

• Comment épater son fils

• Comment épater sa fille

• Comment épater son chat

• Comment épater ses petits-enfants

• Comment épater des enfants les jours de pluie

• Comment occuper des enfants sans s'en occuper

• Comment occuper vos 9-13 ans avant qu'il ne soit trop tard

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A suivre…

Lire des extraits

collection Petite galerie des horreurs
 

Ça vous fait mal aux yeux ? C’est bon signe ! Car il s'agit de catalogues du mauvais goût.
Les images : ringardes, drôles, familières, rétro (années 60-70-80).
Les textes : courts comme des réclames, de l'humour au second degré établissant une typologie du moche, à la façon de 80 leçons.

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Cinq titres parus en 2014 et 2015 aux éditions Tana :

• Petite galerie des horreurs culinaires

• Petite galerie des horreurs capillaires

• Petite galerie des horreurs postales

• Petite galerie des horreurs musicales

• Petite galerie des horreurs romantiques

collection Le Superflutile
 

Lance en 2014 aux éditions Tana, c’est un pari, car ce mot n’existe pas. On y entend SUPER, SUPERFLU et SUPERUTILE. C’est un joyeux mélange de petites choses dont on pourrait se passer, mais qui font rire et réfléchir :
• listes
• anecdotes
• tests
• palmarès
• théories à deux sous
• schémas pseudo-scientifiques, etc.

… un pêle-mêle de pépites, doré sur tranche.


En surface, des textes brefs, faciles et drôles. En douce, une analyse du monde contemporain menée avec humour et légèreté. Et un soupçon de poésie aussi.

Parce que c’est superutile et superflu par excellence.

Cinq volumes thématiques :

• Carnet de mots d'enfants

• Carnet de listes

• Choses lues quelque part

• Pourquoi j'aime mon chat

• Mon petit psy de poche

 

Graphisme : 

Laure Chapalain et Corinne Horel

En 2012, j'ai créé ma propre maison d'édition, L'E dans l'O, pour lancer la collection Moit Moit, moitié livre, moitié carnet. Quand on ouvre les ouvrages d'un côté, c'est comme le carnet de quelqu'un, déjà rempli, qu'on lit comme un livre, jusqu'à la moitié. Quand on l'ouvre de l'autre côté (ils se tournent à 180°), c'est un carnet quasi vierge.

En 2007, j'ai lancé ma deuxième collection. A la question : "Que publier quand les gens achètent de moins en moins de livres ?" j'ai proposé la réponse : "des livres-cadeaux", car ce motif d'achat perdurait. Et des livres qui s'assument comment cadeaux, qui l'annoncent dès la couverture. Forte de l'expérience Mon grain de sel, j'ai conservé l'idée de titres drôles et à rallonge, ainsi que la cible par destinataire. J'ai conçu des unités de lecture qui correspondent à une double page, pour que le livre puisse être "picoré" même par des non-lecteurs. Enfin, j'ai proposé un objet-livre qui évoque le cadeau : couverture à motifs, rabat aimanté qui le fait ressembler à une boîte et, astuce de fabrication, du vernis sélectif à toutes les pages, mais de la bichromie à la place de la quadri. Le résultat n'est pas plus cher (le vernis à la place de deux couleurs), mais avec un effet luxe.

 

Quant à l'intérieur, j'ai pensé avant tout au plaisir du lecteur (pas question d'offrir un cadeau empoisonné qui soit difficile à lire ou creux), ainsi qu'à mon plaisir d'auteur pour ceux que j'assumerais : un pêle-mêle de textes inspirés de jeux de langages pointus, mais rendus faciles d'accès et légers (voir la rubrique ECRITURE).

 

Gros succès de la collection, 38 titres. 

collection Mon grain de sel

 

Ma première collection date de 2004 : "Mon grain de sel", aux éditions Tana.

Les principes novateurs : 

• donner la parole non pas aux chefs, mais aux amateurs passionnés

• désacraliser la cuisine, ne pas intimider le lecteur

• réaliser des photos sans trucages

• oser des recettes expérimentales "maison"

• des titres à rallonge et rigolos, qui ciblent des destinataires plutôt que des types de plats (Le livre de cuisine pour les garçons qui veulent épater les filles avec peu d'expérience et encore moins de matériel)

 

Bref, ce qui est devenu l'esprit des blogs, sauf que les blogs, à cette époque, émergaient à peine. Ça paraît tout simple, mais en 2004 c'était une vraie petite révolution dans le domaine du livre de cuisine ! Les plats étaient toujours dressés par des stylistes, parfois très loin du texte, à l'aide de vernis, de colorants et de toutes sortes de produits non comestibles, puis shootés dans un studio éclairé, et ensuite tout était jeté.

 

Ce nouvel esprit était pile dans l'air du temps : la collection a connu beaucoup de succès, au point que nous avons sorti 40 titres.

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